Le conseil municipal de Saint-Étienne a
validé un accord transactionnel de plus de 100.000 euros entre la ville et son ex-chef d'orchestre Laurent Campellone, trois ans après sa suspension puis son licenciement par la nouvelle municipalité dirigée par Gaël Perdriau (LR).
La délibération votée par les élus stéphanois lundi soir, à l'exception des
groupes PC et FN qui se sont abstenus et du groupe PS qui a voté contre,
indique que la collectivité qui l'employait accepte de verser à LaurentCampellone un "règlement transactionnel de 105.390,84 euros au titre de son préjudice, dont 15.000 euros au titre du préjudice moral".
L'opposition a reproché au maire "une dépense qui aurait pu être évitée",
car le chef d'orchestre avait lui même présenté sa démission au printemps
2014, mais elle lui avait été refusée.
La décision approuvée stipule qu'en contrepartie de son indemnité,
l'intéressé "renonce à contester la décision de suppression de son poste" de chef d'orchestre et de directeur musical, et renonce à l'exécution du jugement de mai 2016 du tribunal administratif de Lyon, qui lui accorde une indemnité de 80.000 euros.
La juridiction administrative avait annulé l'arrêté municipal du maire de
Saint-Étienne, Gaël Perdriau, prononçant le licenciement disciplinaire de Laurent Campellone en décembre 2014, sept mois après sa suspension administrative ainsi que celle de huit autres cadres de l'opéra.
En juin 2014, le chef de renommée internationale avait été désigné
"personnalité musicale française de l'année" par le Syndicat national de la
critique pour son travail sur la musique française, notamment au sein de l'institution culturelle municipale stéphanoise.
Avec AFP
validé un accord transactionnel de plus de 100.000 euros entre la ville et son ex-chef d'orchestre Laurent Campellone, trois ans après sa suspension puis son licenciement par la nouvelle municipalité dirigée par Gaël Perdriau (LR).
La délibération votée par les élus stéphanois lundi soir, à l'exception des
groupes PC et FN qui se sont abstenus et du groupe PS qui a voté contre,
indique que la collectivité qui l'employait accepte de verser à LaurentCampellone un "règlement transactionnel de 105.390,84 euros au titre de son préjudice, dont 15.000 euros au titre du préjudice moral".
L'opposition a reproché au maire "une dépense qui aurait pu être évitée",
car le chef d'orchestre avait lui même présenté sa démission au printemps
2014, mais elle lui avait été refusée.
La décision approuvée stipule qu'en contrepartie de son indemnité,
l'intéressé "renonce à contester la décision de suppression de son poste" de chef d'orchestre et de directeur musical, et renonce à l'exécution du jugement de mai 2016 du tribunal administratif de Lyon, qui lui accorde une indemnité de 80.000 euros.
La juridiction administrative avait annulé l'arrêté municipal du maire de
Saint-Étienne, Gaël Perdriau, prononçant le licenciement disciplinaire de Laurent Campellone en décembre 2014, sept mois après sa suspension administrative ainsi que celle de huit autres cadres de l'opéra.
En juin 2014, le chef de renommée internationale avait été désigné
"personnalité musicale française de l'année" par le Syndicat national de la
critique pour son travail sur la musique française, notamment au sein de l'institution culturelle municipale stéphanoise.
Avec AFP